L’arbre

Monocotylédones

Parmi les angiospermes ou plantes à fleurs, les monocotylédones comprennent des végétaux dont la plantule typique ne présente qu’un seul cotylédon (ce sont les feuilles primordiales constitutives de la graine. Le terme vient du grec Kotulêdôn, qui désignait le « creux d’une coupe ») sur l’embryon, qui évolue en donnant une préfeuille.

À cette particularité principale s’ajoutent les caractéristiques suivantes :

 Racines : appareil racinaire souvent fasciculé, c’est-à-dire constitué de racines d’égale importance et généralement non ramifiées
 Tiges : pas de formation de bois secondaire et absence d’un véritable tronc ; même si certaines monocotylédones (palmiers, bananiers, Pandanus...) ont un port arborescent, on ne rencontre pas dans cette classe de vrais arbres au sens strict.
 Feuilles : parfois pennées, jamais composées (pas de folioles), présentant quasi systématiquement (à l’exception notamment de la parisette, la salsepareille, le tamier) des nervures parallèles.
 Fleurs : fondamentalement trimères : 3 sépales, 3 pétales, 2x3 étamines, 3 carpelles ; symétrie dont on retrouve la trace même chez des fleurs évoluées comme celles des orchidacées

Les monocotylédones constituent une évolution relativement récente du règne végétal, par rapport aux dicotylédones qui ont très longtemps été seules représentantes des plantes à fleurs. Cette caractéristique peut donc être comprise comme une évolution irréversible, issue d’une variabilité génétique d’une plante dicotylédone. On relève parmi ces plantes notamment les herbacées, les orchidées, palmiers, graminées (ou poacées).

Source sous licence CC-By-Sa, Wikipédia

Illustration : Salsepareille. Photo tirée de Wikimédia Commons, par Conrado sous licence CC-By-Sa

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