Nom scientifique : Allium sativum, de la famille des Alliaceae (cette famille était précédemment considérée comme une sous-famille des Liliaceae).
Noms communs : ail commun, ail de cuisine, ail cultivé, chapon, perdrix, thériaque des pauvres, thériaque des paysans..L’ail est une panacée reconnue depuis l’antiquité. Sa renommée a défiée les temps, l’évolution de la médecine. Elle est à la fois curative et préventive. En effet, riche en éléments soufrés, iode, silice, ajoène, etc. l’ail contient aussi de l’allicine qui stimule la circulation sanguine et tue les bactéries.
Durant les Grandes épidémies du Moyen-Âge, les médecins se protégeaient contre toute maladie infectieuse en portant un masque avec un long nez de cuir badigeonné d’ un mélange à base d’ail et d’herbes aromatiques.
Dans les campagnes québécoises, et jusqu’à peu de temps encore, l’ail avait toutes les vertus. Après avoir fait le train (tiré les vaches), le cultivateur revenait à la ferme pour un copieux petit déjeûner arrosé d’un petit verre de whisky dans lequel on avait fait tremper des gousses d’ail. Puant mais revigoré, il était prêt à attaquer sa journée.
À l’automne, il suffisait de boire une seule fois un verre de lait chaud qui avait mijoté pendant 30 min. avec des gousses d’ail pour immuniser le système contre les rigueurs de l’hiver. "Çà se sentait dans tout le voisinage à tel point qu’il suffisait qu’une bonne ménagère décide de préparer son infusion pour que le village se mette à l’unisson".
La médecine actuelle admet que l’ail est un antibiotique naturel qui peut jouer un rôle déterminant comme médecine préventive et comme agent thérapeutique.
L’allicine est un puissant anti-bactérie.
Anti-poison et répulsif contre les serpents
Durant les périodes de moissons, alors que les herbes sont hautes et que le serpent sommeille, les paysans romains consommaient à chaque repas une double ration d’ail pour se protéger contre une morsure mortelle. Les bergers des montagnes dans l’est de l’Europe avaient l’habitude de se frotter les mains avec des gousses d’ail avant d’aller traire leur troupeau pour éloigner les serpents.
Au Québec, le dr Rainville, co-fondateur de l’ École de médecine vétérinaire de St-Hyacinthe allait soigner les vaches et autres animaux chez les fermiers et il emportait toujours un petit flacon de jus d’ail pour s’en frotter les mains avant de toucher aux animaux malades.
Par analogie, en Chine, la gousse d’ail est un talisman contre le poison. Les Arabes l’utilisent encore comme contre-poison ainsi que les habitants de plusieurs pays du Tiers Monde, surtout contre l’empoisonnement par le plomb.
wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Ail_cultivé
photo prise le 15/07/2010 a 18h16 à scrignac