Talus de bruyère (une fleur de légende)

Une note est associée à l’image. Survolez l’image pour afficher la note.

Échelle du sujet : non renseignée

Description

Erica. Bruyère Callune (éricacées)
Cette plante n’est pas toxique. Elle est tres appréciées des abeilles qui en font un miel recherché.
La racine est utilisée pour fabriquer des pipes.
La bruyère à usage médicinal est la Callune fausse bruyère [Calluna vulgaris L.] , plante sauvage dont les fleurs sont diurétiques et antiseptiques (pour infections vaginales dues à Candida albicans ou Escherichia coli).
Le mot bruyère provient du latin brucus, bien que l’origine demeure plus ancienne : du temps des Gaulois, lesquels firent de la bruyère une boisson enivrante et divinatrice dont nous avons perdu la recette.
Afin de pallier la pauvreté des sols sur lesquels elle s’implante, la bruyère a mis en œuvre une association avec un champignon microscopique : la clavaire. Il ne s’agit pas là d’une simple symbiose telle qu’en compte généralement le monde végétal, mais d’un partenariat aux liens bien plus ténus que la symbiose observable entre le cèpe et son arbre favori.
Les filaments de la clavaire ne se contentent pas de s’entortiller aux radicelles de la bruyère, ils vont jusqu’à pénétrer les cellules superficielles des racines de la bruyère. C’est ce que l’on nomme endomycorhize. Le champignon ponctionne une petite partie des sucres produits largement par la bruyère tandis que cette dernière augmente – de par la présence de son compagnon – sa capacité à puiser dans le sol les nutriments nécessaires [phosphore, soufre, zinc, etc.] à son bon développement.Voilà pourquoi on observe davantage de ces unions sur sols pauvres. L’entraide est à même de garantir la survie de chacun. C’est en partie pour cette raison que transplanter de la bruyère sauvage est généralement un échec.
une légende landaise et gasconne d’une jeune fille transformée par sa marâtre en bruyère et métamorphosée de nouveau en femme suite au baiser d’un jeune homme guidé par des abeilles qui tueront la belle-mère en la piquant de nombreuse fois

photo prise dans le parc animalier du ménez meur dans les monts d’arré le 23/06/2010 à 3h40

Tags de l’auteur

Vos commentaires

  • Le 2 juillet 2010 à 23:35, par krist29

    un vieux monsieur (tres vieux) dans les monts d’arré m’a raconté que sa mère et sa grand mère et probablement toutes les mère de sa famille, fesaient brûler de la bruyère en même temps que des fougères pour faire tomber la pluie, quand la sécheresse menaçait. (serais ce pour cela qu’il pleut si souvent en bretagne ?....avec les incendit dans les monts....)
    La bruyère, surtout la blanche, très rare, a souvent été considérée comme porte-bonheur.

  • Le 2 juillet 2010 à 23:57, par krist29

    une autre légende dit : les nuits de pleine lune,en été les corrigans sortent pour danser sur la bruyère au clair de lune et, malheur au paysan attardé qui vient à passer ; les nains l’arrêtent, l’obligent à danser, et l’entraînent dans leur ronde sans fin jusqu’à ce qu’il tombe mort à bout de souffle.
    et aussi que les korils qui sont des korrigans bossus se couchait dans les bruyères, avec l’espoir de se réveiller plus droits ...
    et je vous assure que c’est vrai ! certains en on vu...en rentrant des fest noz, ou des marchés, tard dans la nuit, apres quelques verres de chouchen ou de cidre...

Commenter

Qui êtes-vous ?
Se connecter
Votre message

Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Soutenir par un don